Isis, gardienne de Lumière
Je vous présente ici la déesse Isis, emplie de magie et d'histoires. Ma rencontre avec Isis a été très bouleversante et je suis désormais ses pas en tant que disciple. Au cours de ma formation pour le soin du Triangle d'Or d'Isis, j'ai eu des ressentis extrêmement intenses et une profonde connexion avec elle. Je « l'ai dans la peau », littéralement. Je souhaite de tout cœur pourvoir vous transmettre sa sagesse bienveillante et sa magie révélatrice.
Isis, une déesse Mère
Isis, dans la mythologie égyptienne, était une Déesse vénérée au degré suprême. On la priait comme la Déesse Mère, protectrice et salvatrice, génératrice du monde, des êtres et des formes. Elle représentait les terres fécondes d’Egypte, ensemencées chaque année par les eaux d’opulence des crues du Nil.
La Déesse égyptienne Isis dont le nom signifie « trône » est la fille de Geb et Nout selon la généalogie Héliopolitaine. Comme personnification du trône, elle était une source importante du pouvoir du Pharaon. Son culte était populaire partout dans l’Égypte ancienne ; les sanctuaires les
plus importants étaient à Gizeh et à Behbeit El-Hagar dans le delta du Nil. Isis eut, plus tard, un culte important dans le monde Gréco-romain, avec des sanctuaires à Délos et Pompéi. Son épithète latine était Stella Maris, ou « Étoile de la mer ».
Il existe de très nombreuses légendes autour d'Isis, que nous connaissons surtout grâce aux auteurs Grecs (notamment Plutarque). Nous avons donc des récits épars qui émergent de la lecture des hiéroglyphes et des ouvrages rédigés par la suite à l'époque hellénistique. Ces récits ont évolué au cours des temps.
L'histoire la plus connue est celle que des Européens apprennent en histoire ; c'est celle de la légende d'Osiris : il y a très, très longtemps, Geb, le Dieu de la Terre, tomba amoureux de Nout, la Déesse du Ciel. Leur union provoqua une énorme tempête et donna naissance à quatre enfants : deux fils, Osiris et Seth, et deux filles, Isis et Nephtys. Quelques années plus tard, Osiris fut choisi par les Dieux pour régner sur les riches terres d'Egypte tandis que Seth héritait des terres rouges et sèches du désert.
Devenu roi, Osiris se maria alors avec la plus belle femme du pays qui n'était autre que sa sœur adorée, Isis. Puis il partit combattre les ennemis qui menaçaient son peuple. Osiris remporta toutes les batailles et rétablit la paix et la prospérité dans tout le Royaume. Pendant que la reine Isis apprenait aux femmes à tisser le lin et à soigner les maladies, Osiris enseigna aux hommes comment cultiver la terre et pêcher les
poissons du Nil, le grand fleuve qui traverse l'Egypte. Tous l'aimaient et le vénéraient. Tout le monde sauf Seth, que les succès de son frère rendaient fou de jalousie. Seth monta un complot contre Osiris. Il organisa un grand banquet en l'honneur de son frère et fit fabriquer un superbe coffre en bois richement décoré à la taille d'Osiris.
Pendant la fête, il proposa d'offrir le précieux coffre à celui qui pourrait s'y allonger à son aise. Les invités se succédèrent pour l'essayer mais aucun n'avait la bonne taille. Ce fut alors le tour d'Osiris. A peine s'était il allongé que Seth et ses complices refermèrent le couvercle et jetèrent le coffre avec Osiris, prisonnier à l'intérieur, dans le Nil … Folle de chagrin, Isis remonta le Nil à la recherche de son mari. Elle pleurait tellement que ses larmes firent déborder le fleuve. Ce fut la première crue du Nil. Isis finit par retrouver Osiris. Malgré ses pouvoirs magiques, elle ne put le sauver. Elle alla se réfugier dans les marais avec le cercueil d’Osiris et donna naissance à leur fils Horus. Mais, une nuit, le méchant Seth partit à la chasse et découvrit le cercueil, caché dans les roseaux. Furieux, il prit le corps de son frère et le partagea en quatorze morceaux qu'il dispersa aux quatre coins du pays.
Avec l'aide de sa sœur Nephtys, Isis se remit en quête et retrouva un à un les morceaux d'Osiris. Avec Anubis, le Dieu à tête de chacal, elle reconstitua le corps de son époux, l'embauma et le serra dans des bandelettes. Ce fut la première momie et Osiris devint à cet instant le Dieu du royaume des morts. Devenu adulte, Horus, le Dieu à tête de faucon, voulut venger son père. Le combat entre Horus et Seth dura des jours et des jours. Horus fut blessé à l'œil, mais grâce à Thot, le Dieu magicien à tête d'ibis, il retrouva la vue et réussit à enchaîner Seth. Isis, ayant pitié de son frère, lui rendit la liberté et lui ordonna de partir dans le désert et d'y rester pour toujours. Horus reprit l’héritage de son père Osiris et devint alors le premier pharaon d’Égypte.
Le rapport entre Isis et Horus influença la conception chrétienne du rapport entre Marie et l'enfant en bas âge Jésus Christ. La description de la tenue assise ou l'allaitement de l'enfant Horus est à l'origine de l'iconographie de Marie et Jésus. C’est la première Vierge à l’enfant.
Le culte de la Déesse salvatrice se répandit dans les provinces romaines, autour de la Méditerranée, mais aussi en Pannonie, en Gaule, sur les bords du Rhin, en Bretagne. Bien après l'avènement du christianisme, on continua à adorer Isis, dans le temple de Philae et ailleurs. Son culte ne s’éteignit à Philae que vers 535, sous l’empereur Justinien.
Isis est à l'origine d'un des mythes les plus riches de l'humanité, dont la tradition est restée vivante dans les arts et la littérature. Elle a été dépeinte dans la forme humaine, ailée, voilée, couronnée. Elle est parfois dépeinte comme un cerf- volant au-dessus du corps momifié d'Osiris. Elle est aussi représentée avec un serpent, ou portant une coiffe à doubles cornes enserrant le disque du soleil. Elle tient parfois le sistre (instrument de musique), ou le sceptre orné de la fleur de papyrus. Ses principales attributions sont la croix ankh (symbole de vie), le palmier et le sycomore (symbole de vie éternelle), le ciste, le globe, le vautour (symbole du pouvoir des mères célestes).
- Ses attributs : guérison, magie, transformation, féminin sacré.
- Guide pour : la guérison profonde, la transformation personnelle, l'activation des pouvoirs magiques.
Ajouter un commentaire
Commentaires